La journée de la solidarité est un jour spécial consacré pour aider les personnes âgées ou handicapées pour l’autonomie de ces dernières. C’est un jour particulier qu’il ne faut pas confondre aux jours fériés même s’il s’agit d’une commémoration. Elle est obligatoire pour tous les salariés et les entreprises aussi bien dans le secteur public que privé. Alors comment choisir la date pour cette journée ? Découvrez la réponse et les détails dans la suite de cet article.
Quelle date choisir ?
La journée de la solidarité a été établie en 2004 pour aider à financer justement les actions en faveur des personnes âgées ou handicapées. Comme vous pouvez vous en douter, elle est obligatoire pour tous les actifs. Le choix du jour pour son application est laissé au soin de l’employeur et les employés à la suite d’un accord. Sans cet accord collectif, le lundi de pentecôte pour la journée de solidarité est fixé en principe.
Le lundi de Pentecôte est choisi par de nombreuses entreprises et ce jour a été fixé pour son application en l’absence d’un accord entre les employés et leur employeur. La fixation de la date doit résulter d’une convention collective ou d’un accord d’entreprise ou de branche. Il arrive aussi que l’employeur fixe la date, mais toujours en consultant les employés.
En principe, il s’agit d’une journée de travail supplémentaire que le salarié doit effectuer et dont la rémunération sera reversée par l’entreprise aux personnes concernées. Il arrive que cette journée soit différente pour chaque salarié. Il est aussi possible de la fractionner en heures dont la limite est généralement de 7 heures. Trouver un accord est assez difficile parfois, c’est la raison pour laquelle de nombreuses entreprises choisissent le lundi de Pentecôte.
La journée de la solidarité dans le secteur public
Cette journée se traduit par une journée de travail en plus et non rémunéré pour le secteur public. Le salarié peut choisir le lundi de Pentecôte ou une autre date en principe férié et précédemment chômé. Toutefois, il ne faut pas choisir le 1er mai qui est généralement la fête du travail. Le salarié peut également choisir de supprimer un jour de RTT pour son application. Il peut aussi s’agir d’une modalité permettant le travail de 7 heures initialement non travaillées.
Qu’en est-il pour le secteur privé ?
Le choix de la date de cette journée doit résulter d’un accord entre l’employeur et les employés. Son application est la même que celle du secteur public et le choix est libre à l’exception du 1er mai. Elle prend la forme d’une journée de travail supplémentaire non payée ou fractionnée en heures à la limite de 7 heures.
Les travailleurs mineurs ne peuvent travailler les jours fériés. Ainsi, si la journée de la solidarité est fixée un jour férié, elle ne s’applique donc pas à ses mineurs sauf exception. Pour les salariés à temps partiels, la limite de 7 heures est calculée proportionnellement à la durée de travail dans leur contrat. Pour un travail à mi-temps la limite est donc de 3,5 heures.